Aujourd’hui, je vous propose de découvrir Benoît Lebret, un drifteur discret de la région Grand-Est. Après l’avoir rencontré lors d’une sortie de la FDC il y a déjà quelques années, il est devenu un très bon ami. Toujours souriant et très serviable, il fait parti de ces personnes qui se battent pour le drift français.

Il me tenait à cœur de commencer ma nouvelle série d’interviews par lui, surtout durant cette période où de plus en plus de petits circuits ferment leur accès au drift. Pour ceux qui ne le connaissent pas encore, Benoît est le président de la « Marville Drift Association« . Il a aménagé une super piste de 850m de long, mise à disposition des drifteurs une à deux fois par mois. Malheureusement, comme d’autres circuits, ce terrain d’entrainement parfait pour apprendre et progresser risque de fermer ses portes en 2018.

En attendant d’en savoir plus sur le devenir de la piste de Marville, découvrez tout de suite la présentation de Benoît Lebret :

Rayna Drift : Hello Benoît, peux-tu te présenter rapidement ?
Benoît  : Moi c’est Lebret Benoît. J’aurai 39 ans en avril et j’habite Montmédy, une petite ville proche de la Belgique.

Rayna Drift : Quel est ton bolide du moment pour le circuit ?
Benoît : Ma voiture actuelle… Elle est en construction depuis maintenant un an. Il s’agit d’une BMW E30 318i de 1990.

Rayna Drift : Comment as-tu découvert et quand as-tu commencé le drift et avec quelle voiture ?
Benoît : Ma première rencontre avec le drift s’est faite au Paris Tuning Show dans les années 2000. Et puis comme beaucoup Fast & Furious Tokyo drift a été comme une piqûre de rappel. Après plusieurs opportunités m’ont permises de passer de spectateur à pilote.
Ensuite se sont enchaînés des trainings avec la FDC (French Drift Community) et de supers rencontres qui font qu’aujourd’hui le drift est plus qu’un simple passe-temps, mais une véritable passion.

Benoît Lebret

Rayna Drift : Pratiques-tu un autre sport automobile ?
Benoît : Je ne pratique pas d’autres disciplines, je suis perfectionniste et n’aime pas me disperser. Je ne fais qu’une seule chose, mais tente de la faire le mieux possible.

Rayna Drift : Fais-tu parti d’une team dans le coin de Montmédy ou ailleurs ?
Benoît : Je ne fais pas parti d’une team, j’échange avec beaucoup de monde et file un coup de main avec plaisir quand j’en ai l’occasion. Pour moi tous les passionnés de drift font parti de la même team.

Benoît avec la FDC

Rayna Drift : As-tu déjà participé à des compétitions ? Si oui, lesquelles ?
Benoît : J’ai eu l’occasion de participer à la DriftCup en 2016, à l’Anneau du Rhin, dans la catégorie amateur. Une très bonne expérience qui m’a permis de beaucoup évoluer. Une quatrième place le dimanche m’a permis de terminer ce très bon w-e par une note positive.

Rayna Drift : Quels sont tes projets pour 2018 ?
Benoît : En 2018, la première chose sera de terminer ma nouvelle drifteuse. Une E30 affutée un maximum. Tout a été revu : trains roulants, châssis, moteur. Objectifs : performance et efficacité.
Si elle tient ses promesses, j’espère pouvoir participer une nouvelle fois à la DriftCup sans savoir à l’heure actuelle dans quelle catégorie. Mais j’espère aussi participer aux entraînements organisés par la FDC et l’immanquable Summer Drift en Août.

Benoît Lebret à la Drift Cup 2017

Rayna Drift : As-tu des sponsors que tu aimerais citer, qui t’aident dans ton projet ?
Benoît : Je n’ai pas de sponsors mais souhaite remercier chaque personne qui m’aura donné un coup de main dans la réalisation de ma nouvelle monture.

Rayna Drift : Pour toi, le drift c’est ?
Benoît : Pour moi le drift c’est avant tout un gros gros kiffe. Une fois que tu es au volant, la seule chose qui compte c’est enchaîner les slides. Mais pas seulement ! C’est aussi échanger avec les potes sur les techniques et la mécanique.

BMW E30 de Benoît Lebret

 

Un grand merci à Benoît Lebret d’avoir pris le temps de répondre à mes questions. On est de tout cœur avec toi dans ta bataille pour garder Marville.

Page Facebook Marville Drift Association
Site : Marville Drift, piste dans le Grand-Est

Crédits photos : KCR Pix’s et Cédric Ribaille
Photo de couverture : KCR Pix’s